Login

Volailles Cherche éleveurs désespérément

© C. Faimali/GFA

Il existe de vraies opportunités pour l’installation, un peu partout en France.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Il faudrait de 450 à 500 nouveaux éleveurs de poulets de chair pour reconquérir ne serait-ce que la moitié des volumes de viandes de volailles importées en France. Sans compter le renouvellement de ceux qui partent à la retraite. Le basculement accéléré du marché de l’œuf vers les productions alternatives exige également de nouveaux investissements, les annonces des grandes surfaces se succédant sur l’abandon programmé des œufs en cage.

En chair comme en ponte

Ainsi, LDC Amont, qui fournit environ la moitié du vif à LDC, a besoin d’installer entre 150 et 200 éleveurs chaque année, sur toute la France. En chair comme en ponte, le recrutement a été actif l’an dernier (150 nouveaux, dont 25 dans le seul Sud-Est) et le besoin se maintiendra au moins jusqu’en 2020. « Nous cherchons des éleveurs d’œufs alternatifs sur tout le grand Ouest, notamment pour les œufs plein air Le Gaulois », confirme Dylan Chevalier, responsable communication.

Autre zone en forte demande, le grand Est. Nealia, actionnaire à 45 % de l’abattoir Carel (groupe Terrena-Gastronome) recrute des élevages dans tous les types de production : 10 en standard, 15 en label, 10 en bio. Sans compter les œufs alternatifs que recherche son partenaire, le CDPO (Centre de conditionnement d’un milliard d’œufs par an).

« Sortir les poules des cages »

« Il va falloir sortir les poules des cages. Nous avons besoin d’au moins 10 bâtiments en bio, mais nous cherchons également des éleveurs en label et, pourquoi pas, le code 2 (1), qui représente plus de 80 % des productions dans le nord de l’Europe et seulement 5 % en France », résume Philippe Lapie, en charge des élevages.

De son côté, la Cafel (Loué, Sarthe) installe 80 jeunes en volailles de chair chaque année et 20 à 25 éleveurs de pondeuses. « La mutation du marché s’est fortement accélérée », rappelle Yves de la Fouchardière, directeur de la coopérative.

Yanne Boloh

(1) Œufs de poules élevées au sol (élevage en intérieur mais sans cage, max. 9 poules/m²).

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement